Etats d'âmes
Qui peut prétendre me connaître ?
Sans se contenter du paraître,
Images toutes faites ou projections,
C'qu'on vous prête est à confusion,
Qui peut prétendre me connaître ?
Quand il faut de tout se défendre,
Passer les "on-dit", casser la glace,
Et gratter le vernis en surface,
Quand soi-même on cherche et se perd,
Pour toute une vie qu'on veut bien faire,
Je suis comme je suis, et j'aime comme j'aime,
Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis,
Je suis mes envies, comme me suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien,
Parfois même à rien, je suis comme je suis,
En tout cas je n'ai
La prétention de rien
Qui peut prétendre avoir la clé ? de mon enfance et ses ratés,
Rangez tous vos clichés qui rassurent, des blessures à vif sous l'armure,
Mais qui peut prétendre encore prétendre avoir un jugement à rendre,
Et pouvoir s'regarder en face, dire ce qu'il aurait fait à ma place,
Quand moi-même je cherche et m'y perds, pour tout un cirque qu'il faut bien faire,
Je suis comme je suis, et j'aime comme j'aime,
Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis,
Je suis mes envies, comme me suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien,
Parfois même à rien, je suis comme je suis,
En tout cas je n'ai
La prétention de rien.
Vous aurez certainement reconnu le texte de Lionel Florence et Pascal Obispo.